mercredi 30 novembre 2016

Quelques mots sur Sophie Fontanel

Sophie, je ne la connais pas personnellement.
Elle n'a aucune conscience de mon existence.
Mais vous savez quoi, cette femme,  elle m'amuse, elle m'émeut, elle m'interpelle...
Pourquoi ? Cela a commencé il y a des années, c'était sur canal, elle avait une rubrique dans je ne sais quelle émission, et elle assumait une mèche blanche sur sa frange.
Après, j'ai entendu parler de ses livres de loin "L'envie" puis "Grandir". N'étant absolument pas (mais alors vraiment pas) intéressée par tout ce qui est mode, je n'ai jamais lu une seule de ces chroniques dans Elle.
Il y a deux ans, chez un marchand de livres d'occasion, je suis tombée sur son livre : "L'amour dans la vie des gens." J'ai lu le résumé derrière le livre :

"Une nuit, ça me réveille, la pensée dans mon cas, l'expression "donnant, donnant" signifie juste que je donne deux fois.
Et d'ailleurs, un spécialiste des sciences humaines m'affirme que ce qu'on donne on le perd.
Pourtant : malgré tout, moi je veux donner.
Et qu'on me prenne.
Oui, mais cet enfant qui demande : "Pourquoi on ne lui donne rien, au monsieur ?" reçoit cette réponse de sa mère : "Parce que le monsieur n'offre rien en échange mon amour."
Donc, c'est comme ça.
Donc, les gens, je les pensais dans le oui, eh bien les gens sont dans le non.
La preuve, voici comment sont les gens : quand une histoire est impossible, ils pensent que ça n'est pas la peine de le vivre.
Oui, mais ma gardienne, le courrier à la main : "Si on n'aimait que les gens qui nous aiment, qui commencerait ?"
Alors ?"

Voilà, seulement quelques lignes et je n'ai pas lâché le livre depuis.

Depuis, je lis et relis très souvent les phrases que l'on croit décousues et pourtant qui ont toutes un lien entre elles. Une grande joie, à chaque fois.

Et puis aussi, ce qu'elle a fait Sophie Fontanelle, c'est qu'elle a accepté son poivre et sel, (comme moi), elle a assumé sa mue au fil du temps, aux yeux de tous. Et là, moi, je lui dis "chapeau !" (Moi, j'ai tout coupé ). La mue, au final, prend le même temps, car le changement, il se fait à l'intérieur, celles qui l'ont fait savent.

Dernièrement, Nadine, conseillait dans un commentaire du blog 50 nuances de gris, l'instagram de @SophieFontanel et là, j'ai encore accroché tout de suite. Elle ne le sait pas, et pour cause elle n'a aucune idée de qui je peux être, mais chaque jour, elle m'émeut, elle me fait rire...je me retrouve dans son humour, dans ses mots, dans sa façon de voir les choses... Il y a une chose pour laquelle, il y a une galaxie qui nous sépare, c'est le style, le look, la tendance...mais comme j'aime à dire et redire, c'est la différence qu'il y a entre chaque personne qui nous enrichit.

Voilà, j'avais envie d'écrire quelques mots sur Sophie Fontanel et de les jeter dans l'univers du net comme on jette une bouteille d'eau à la mer. J'avais juste envie de vous en parler avec mes mots à moi, j'avais juste envie de vous donner envie de la lire et puis de la suivre aussi sur Instagram parce que vraiment c'est souvent de la poésie, de la tendresse, de l'amusement à l'état pur.

Séverine.




lundi 28 novembre 2016

Joshin Luce Bachoux

Hier, sur facebook, j'ai trouvé ce texte...que dis-je...j'ai trouvé ce magnifique texte.
J'ai commencé par le recopier dans mon livre du bonheur et puis je me dis que cela n'était pas suffisant, j'ai eu envie de le réécrire sur mon blog parce qu'il est vraiment tout ce que j'aime.

J'ai modifié un peu la fin (en surgras)...j'espère que l'auteure, Joshin Luce Bachoux, m'excusera...

Imaginez.
Imaginez, une petite fille ou un petit garçon observant sa grand mère, par une soirée d'été, assise confortablement.
Imaginez, une petite fille ou un petit garçon demandant à sa grand mère.

"- Que fais tu grand mère, assise là, dehors toute seule ?

- Et bien, tu vois j'apprends.
J'apprends le petit, le minuscule, l'infini.
J'apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
J'apprends à être transparente, à regarder au lieu d'être regardée.
J'apprends le goût de l'instant quand mes mains tremblent, la précipitation du cœur qui bat trop vite.
J'apprends à marcher doucement, à bouger dans ses limites plus étroites qu'avant et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.

- Comment est ce que tu apprends tout cela grand-mère ?

- J'apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, j'apprends avec les nuages.
J'apprends à rester en place, et à vivre dans le silence.
J'apprend à garder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J'apprends la patience et aussi l'ennui.
J'apprends que la tristesse du cœur est un nuage, et nuage aussi un plaisir.
J'apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.

- Grand mère, je ne comprends pas pourquoi apprendre tout ça ?

- Parce qu'il me faut apprendre à regarder les os de mon visage,
et les veines de mes mains,
à accepter la douleur de mon corps,
le souffle des nuits
et le goût précieux de chaque journée ;
parce qu'avec l'élan de la vague et le long retrait des marées,
j'apprends à voir au bout des doigts et à écouter avec les yeux.

J'apprends qu'il faut aimer,
que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
que leurs yeux reflètent dans nos yeux et leurs cœur dans nos cœurs.

J'apprends qu'on avance mieux en se donnant la main,
que même un corps immobile danse quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là.

- Et avec tout ça, pour finir, qu'apprends tu donc grand mère ?

- J'apprends, dit la grand mère à l'enfant, j'apprends la vie *. "

* dans le texte original il y a écrit j'apprends à être vieille.

Je ne suis pas encore une grand mère, même si je suis vieille aux yeux de mes enfants. Je sais que la seule vieillesse qui est, c'est celle du cœur. Oui, je me suis permis de changer les derniers mots de ce magnifiques texte...car ce n'est pas apprendre à être vieille que de faire tout cela...c'est il me semble le fondement même de la vie. C'est apprendre la vie avec tous nos sens et elle a mille fois plus de saveur ainsi, la vie.

Ce texte, c'est un bijou, 
et je vous l'offre.


Séverine

Vous pouvez me suivre également sur https://www.facebook.com/LatelierDuneMamanDeTribu/

samedi 26 novembre 2016

Lettre à Nadine

Nadine et moi, nous ne nous connaissons pas vraiment.
Nadine et moi bloguons.
Nadine et moi sommes des givrées.
Nadine et moi n'habitons pas dans la même ville, n'avons pas le même âge, n'avons pas le même parcours de vie...et pourtant,
pourtant, 
nous sommes branchés sur le même courant énergétique.

Vous y croyiez vous à l'énergie qui nous entoure ?

Moi, oui.

Nadine vient d'écrire un nouveau billet "Envie d'avoir envie".
J'aurai pu l'écrire, mot pour mot...il y a encore quelques jours.
Au moment où j'ai reçu la notification j'étais en train de laisser mon envie d'écrire un nouveau billet sur mon blog prendre forme...ma réflexion s'était arrêtée sur un verbe : espérer. J'étais en train de le conjuguer dans ma tête :

J'espère
Tu espères
Il/Elle espère
Nous espérons
Vous espérez
Ils espèrent

et puis, j'étais en train d'y ajouter des mots à mettre après le verbe :

des mots doux
des gestes tendres
une rencontre
un changement
une amélioration
une action
un déclic
un partage
un échange

Pourquoi le verbe espérer, plutôt qu'attendre ?

Parce qu'attendre nous empêche d'agir alors qu'espérer nous permet d'agir en même temps. On attend quelque chose qui va arriver obligatoirement (c'est ce dont on se persuade en tous les cas, c'est l'excuse que l'on se trouve pour ne pas agir), et donc on ne fait plus rien d'autre...alors qu'espérer, c'est croire que quelque chose va arriver mais on n'en est pas certain, cela ne nous empêche pas d'avancer.. 

C'est là, où on fait l'erreur .On attend de rencontrer quelqu'un,  on attend une réponse pour un contrat, on attend la retraite pour..., on attend que les enfants soient grands pour divorcer, on attend de gagner au loto pour..., on attend le bon moment pour agir..., alors qu’espérer, ça change tout. 
Espérer rencontrer quelqu'un qui nous ira bien, espérer avoir une réponse à une collaboration pour un travail, espérer pouvoir un jour avoir la possibilité de rencontrer toutes les belles personnes que j'ai rencontrées grâce à mon activité bloguesque (même s'il y en a qui habite, très, très, très loin), je trouve que cela change tout. 

Attendre, c'est se figer dans notre propre vie, dans nos propres envies.

Avoir envie, c'est être en vie.
Espérer, c'est être en vie.

Pour être dans l'envie, pour se sentir dans la vie, nous devons entrer dans le tourbillon de la vie, avec toutes ses contradictions, accepter qu'il y ait " deux mondes qui se superposent, se côtoient sans se voir et se voient sans s’emmêler, sans se mélanger"(phrase tirée du billet de Nadine.)

C'est dur, c'est très dur à faire quand on en a pris conscience de cette océan qui sépare "ceux qui font le monde" et ceux qui "vivent le monde"...quand je vois ce qui se passe à Alep*, quand je prends conscience de mon impuissance, quand je prends conscience que ceux de là-haut, eux, les grands dirigeants, ils peuvent pas plus que moi (enfin, c'est ce qu'ils disent). L'ONU dénonce...Oui, et alors ? Il y a des hommes, des femmes, des enfants qui vivent la terreur au ventre. Moi, si j'étais là bas, en ce moment, je crois que la seule envie que j'aurai c'est d'en finir, qu'une bombe me tombe dessus une bonne fois pour toute. C'est pas une vie de vivre comme ça, c'est pas LA VIE, c'est pas comme ça que je conçois la vie.

Et nous, nous sommes spectateurs de ça...et nous ne pouvons rien faire...On nous rabâche les oreilles en ce moment avec Noël : ACHETER, ACHETER, CADEAUX, REPAS, DÉCORATION DE NOEL !!!! Après, ce sera les soldes, le Blanc, la Saint (ou Sans) Valentin, Pâques, la fête des grand mères, la fêtes des mères, la fête des père, les soldes, la rentrée scolaire et puis dès octobre (si, si, j'ai reçu les premiers catalogues le 10 octobre cette année) à nouveau Noël ! Mais franchement, vous nous prenez pour qui, pour quoi ? Des portes monnaies...vides...ambulants ! Pour que votre système basé sur l'argent continue encore et toujours ! Mais vous voyez bien que ce système a ses limites !!! Nous ne sommes pas encore totalement des robots !!! Et oui, nous avons un cœur, et  oui, nous avons une conscience...dont le Dieu n'est pas argent...enfin pas pour tous.

Il y a ceux qui fuient, il y a ceux qui sont rejetés parce qu'ils fuient, il y a ceux qui essaient d'assumer leur identité sexuel sans se faire lyncher, il y a ceux qui se battent pour accéder au pouvoir, il y a ceux qui se révoltent, il y a ceux qui subissent, il y a celle que l'on accuse de s'être défendue, il y a celle que l'on accuse de ne pas s'être enfuie. Le harcèlement psychologique, ils savent ce que c'est, eux, qui se permettent de juger. Ils savent ce que que c'est eux, de vivre avec quelqu'un qui a réussi à nous faire sentir moins qu'une merde ! Ils savent ce que c'est eux, d'avoir tellement peur de fuir parce que justement on est comme lobotomisé. C'est qu'il en faut de l'énergie pour se révolter, pour agir quand on est à bout de force. C'est qu'il en faut de l'énergie pour avoir envie d'y croire encore et encore.

On en revient toujours au même, L'ENVIE.

Ne jamais cesser d'être dans l'envie de plus, de mieux, de différent...Attention, hein, je ne parle pas de bien de consommation, non, ça aussi, ça suffit, de vouloir nous faire croire que c'est dans la consommation que l'on trouve le bien être !

Avoir envie de faire quelque chose de bien de sa vie.
Avoir envie de faire quelque chose de bien pour la vie.
Accepter que ceux d'en haut nous considère avec si peu de considération, les laisser croire à leur destin...de toute façon, eux, vous, moi, nous ne sommes que de passage...faisons du mieux que nous pouvons pour améliorer la vie des autres, la nôtre...c'est tout ce que nous pouvons faire à notre niveau.

C'est frustrant,
parfois...

C'est frustrant,
souvent...

de ne pas pouvoir faire plus.

Voilà, ma réponse Nadine, à ton billet du jour. Je ne sais pas si je t'ai donné l'envie d'avoir envie. Ce n'était pas le but de toute façon. Car l'étincelle viendra de toi, tu le sais tellement bien. En tous les cas, Nadine, sache que tu m'as donné l'envie de sortir de mes limites. Je n'ai aucune idée de comment va être accueilli ce billet qui sort de mes tripes. Je n'ai aucune idée s'il va être lu jusqu'au bout...j'ai été longue aujourd'hui...Je me doute que cela ne va pas changer le cours des choses...C'est une goutte d'eau dans l'océan du web. Mais comme disait Mère Térésa :




Séverine.

* J'ai pris Alep comme exemple, mais il y a d'autres horreurs dans le monde qui se passent au moment où j'écris ce billet.


Vous pouvez me suivre également sur https://www.facebook.com/LatelierDuneMamanDeTribu/

jeudi 24 novembre 2016

Les fautes d'orthographe

Le mercredi après midi, pour moi, c'est bouderie pendant 1 heure avec mon fils de 8 ans et demi.
Le week end, pour moi, c'est bouderie assurée pendant 1h30 avec mon fils de 8 ans et demi et ma fille de bientôt 7 ans.
Oui, c'est comme ça, toutes les semaines où il y a école.

Pourquoi ?

Parce que le lundi et le jeudi, c'est Dictée !!!!

Alors, le mercredi et le week end, je dicte et mes enfants écrivent.

Je dicte et mes enfants font des fautes.

Mes enfants font des fautes, on les corrige, et  je leur explique leurs erreurs.

Je laisse passer 1 heure ou 2,
et on recommence.

Je dicte et les enfants écrivent.

Je dicte et les enfants font moins de fautes.

Mes enfants font moins de fautes, on les corrige à nouveau, je leur explique leurs erreurs et ils copient trois fois la faute.

Je laisse passer 1 heure ou 2,
et on recommence.

Je dicte, et là, les enfants commencent à en avoir assez.

Et même s'ils savent que c'est en s’entraînant que l'on apprend, j'ai droit au boudin, voire aux pleurs à chaque fois qu'il y a dictée !

(...)

Le jour de la dictée, ils ont souvent zéro faute. Là, je vois un éclat particulier dans leurs yeux, l'éclat "je suis content de moi". Et ça, ça n'a pas de prix.

Il y a parfois, une faute par ci, par là...cette fois-ci, c'est eux qui m'expliquent leurs erreurs.

La note, je m'en fiche...moi, ce que je veux c'est qu'ils comprennent le pourquoi et qu'ils ne fassent plus l'erreur.



Apprendre à ne plus faire de fautes d'orthographes, c'est long. Cela demande du temps. Cela demande surtout de la RELECTURE.

Je leur fais souvent relire à haute voix ce qu'ils ont écrit.

C'est comme ça que moi, j'y suis arrivée à ne plus trop faire de fautes d'orthographes. Jusqu'à mes 12 ans, j'ai eu 0/20 en dictée. Et puis, un jour, ma prof de français en 5ème m'a dit : "Séverine, relis-toi, avant de rendre ta copie." Et là, ça a été le déclic.

Jusqu'à ce moment là, on me mettait 0. Je recopiais mes mots et puis c'est tout. On me disait que si je lisais, je ferai moins de fautes. Le truc c'est que je lisais ÉNORMÉMENT déjà, mais moi, quand je lis, je ne regarde pas les mots comment ils sont écrits. Moi, quand je lis, je voyage, j'imagine, je comprends, j'analyse...même si j'aime les mots, même si j'aime l'orthographe, c'est ce que veulent dire les mots qui m'intéressent.

Je fais encore des fautes...que je corrige quand je me relis.

J'apprends encore l'orthographe de certains mots. Vous saviez vous que "un puits", ça s'écrivait avec un "s" et bien moi, j'en ai vraiment pris conscience, il y a à peine 2 ans !

L'orthographe, la grammaire sont pour moi comme des maths, des règles à additionner, des problèmes à résoudre. Ce sont des jeux qui m'amusent. Oui, je sais, cela peut paraître bizarre pour certains...

Avoir une bonne orthographe est souvent assimilé à être "plus intelligent" que...et bien, je ne suis pas du tout d'accord. Il y a des gens pour qui l'orthographe est un VRAI problème de math à équation à 10 000 inconnues et ces gens là, sont loin d'être "moins intelligents" que...

La dictature de la bonne orthographe, c'est un peu comme la dictature de l'apparence !

Combien de gens n'osent pas écrire ce qu'ils ont envie de dire par peur de mal s'exprimer, par peur d'être jugé ?

Je ne dis pas qu'il faut libérer à tout prix l'orthographe, non, respectons les règles puisqu'il y en a mais ne jugeons pas l'autre à son orthographe, parce que ce qui compte au final, c'est pouvoir entendre ce que l'autre à envie de dire en écrivant.

Ecrire, 
les mots, 
sont un moyen précieux pour faire passer un message, exprimer une émotion.

Séverine.

ps : si vous voyez des fautes, n'hésitez pas à me le dire...c'est que je n'aurai pas pris assez de temps pour me relire.

Vous pouvez me suivre également sur https://www.facebook.com/LatelierDuneMamanDeTribu/


mardi 22 novembre 2016

Etat d'âme.

Moment de flottement....ça va passer...comme toujours. Ces derniers temps, je ne me reconnais plus dans une partie du monde aujourd'hui. Je suis là, observatrice et je ne comprends rien ou pas grand chose.
Je ne sais pas si cela va vous intéresser, ce que je vais poser là, mais vous comprendrez ainsi pourquoi, je publie moins de choses en ce moment, je suis en mode : chercher à trouver une petite place dans le monde de la blogosphère, dans le monde du travail, dans ma ville...et même dans ma vie personnelle au niveau sentimental, oui, parce qu'au niveau familial, en tant que maman de 6 enfants, là, ça va, je me sens vraiment utile (c'est déjà ça!).

Je vais poser là en vrac une somme de questions qui tourne dans ma tête en ce moment :

Pourquoi les grands de ce monde autorisent-ils ce qui se passe à Alep en ce moment ?
Comment est ce possible qu'il y ait des gens, dont un futur président des états unis, qui ne croient pas au réchauffement climatique ?
Qu'est ce que je peux faire, moi, à mon niveau pour diminuer encore plus mon impact contre le réchauffement climatique ?

Je reçois des piles et des piles de publicités sur Noël en ce moment.  Le Noël que l'on veut me vendre, ne ressemble pas à l'image que je m'en fais. On ne parle que d'acheter des cadeaux, des jouets, des vêtements de fête, des mets ultra-onéreux ! Mais bon sang, c'est pas ça, l'esprit de Noël !!!

Je m'amuse à regarder les reines du shopping, (oui, ça m'amuse!) et non, je ne mets pas d'anti-cernes, ni de fond de teint, ni de mascara...oui, je m'habille toujours pareil et ça me va très bien...un jean, un haut clair et un gilet (je les ai en plusieurs exemplaires, hein, nous sommes bien d'accord).

J'ai la forte sensation que la "mode" des blogs est fini. Tout se passe sur You Tube, tout se passe à l'oral. Et là, je sais que je n'y ai pas ma place. 

J'ai voulu créer de la formation en ligne pour vous transmettre ce que j'ai appris sur "Comment être heureux tout simplement !" et puis, j'ai abandonné...parce que si moi, j'y suis arrivée, vous aussi, vous pouvez y arriver. Tout a déjà été écrit, tout est là, autour de nous, autour de vous...il n'y a qu'à lire et à pratiquer...ça marche, je vous l'assure.(Je peux même vous donner une liste de livres à lire si vous le souhaitez.)

Je me sens complètement dépassée par la société de consommation. J'écoutais une interview d'Idriss Aberkane cet après midi où il disait qu'aujourd'hui, c'est l'humain qui est au service de la consommation. C'est un comble ! J'ai la ferme certitude qu'une limite a été franchie...j'aimerai hurler "STOP"..."ARRÊTEZ",  j'ai malheureusement la sensation d'être une minuscule fourmi au milieu d'humains.

J'ai envie de faire quelque chose en ce sens de plus grand, pas forcément en mon nom propre. J'ai cette sensation d'urgence à agir avant qu'il ne soit trop tard comme le laisse entendre Paul Jorion.

Voilà, vous savez à peu près tout ce qui "cloche" chez moi en ce moment. Je ne suis pas énervée, je ne suis pas en colère. Je n'ai pas peur. Je constate. 

Bon, de toutes les façons, je continue à partager mes cartes sur Instagram...J'ai des tas de sujets à vous parler, je laisse reposer tout ce marasme en moi, et puis je reviens très vite.

Séverine.







dimanche 20 novembre 2016

365 cartes 1/365

Souvenez vous...
pour ceux et celles qui me suivent depuis un bout de temps. Je vous en avais parlé là, la première fois. Et puis j'en avais parlé et et encore . Et depuis, je ne vous en ai plus parlé. Mes cartes, j'ai continué à les faire sans vous en parler. J'en suis à 180 à ce jour ...
Alors à partir d'aujourd'hui, je vais vous les partager via Instagram, à raison d'une par jour ou tous les deux jours... je viendrai les mettre sur mon blog également un peu moins régulièrement.

Mon compte instagram : @severineraoux
Ma photo au cas où, il y ait plusieurs séverine raoux 












Pour info, il n'y a pas besoin d'un smartphone pour suivre quelqu'un sur Instagram.



Tout est écrit dans cette première carte d'une série de 365. J'espère qu'elles vous donneront autant d'énergie que moi elles me donnent chaque jour quand j'en prends une au hasard ou quand je les fabrique.

Séverine.

Vous pouvez me suivre également sur https://www.facebook.com/LatelierDuneMamanDeTribu/

vendredi 18 novembre 2016

Ecrire son livre du bonheur

Le bonheur !

Ce mot est utilisé à tort et à travers, partout, tout le temps...il y a ceux qui proposent leurs formules, il y a ceux qui disent que l'on serait beaucoup plus heureux si on possédait telle ou telle chose, si on voyageait, si on avait plus de...toujours et encore plus...
Pour beaucoup, le bonheur est associé à l'acte d'achat, au plaisir immédiat, pour d'autres (comme moi), le bonheur est associé dans ce que l'on a déjà autour de soi.

Le bonheur c'est tellement simple...et dire, qu'il y en a qui ont réussi à nous faire croire qu'il s'achetait. 

Moi, la première ! J'ai mis des années, mais vraiment des années (aaah, le privilège de prendre de l'âge...) à comprendre que non, il est là, en nous, déjà, et ce, depuis notre naissance ! Il n'y a qu'à observer les enfants pour comprendre.

Comme je l'ai dit en introduction de mon e-book, que je vous propose aujourd'hui, je me suis inventé un livre du bonheur où j'ai inscrit tous mes bonheurs sensitifs, tous les stades par lesquels je suis passée pour faire la paix avec mon passé (on a tous des casseroles, n'est ce pas ?), le pardon, le doute, apprendre à dire non, aimer, apprendre toujours, découvrir ses talents...pour mieux envisager mon avenir et surtout mieux vivre mon présent.

Dans ce petit e-book, à 0.99 cts, je vous propose de vous créer, de vous fabriquer le votre, rien qu'à vous. Pour cela il vous faut, un carnet format A5 (c'est mon format préféré, mais en fait, vous choisissez un format qui vous va bien à vous), une trousse avec des ciseaux, de la colle, des stylos de différentes couleurs et puis du temps...prendre un peu de temps pour y noter tout ce qui vous met en joie, des citations, des morceaux d'articles, les parties d'un livre, des images, des photos. 

Cet e-book est le fil conducteur de ce que vous pourriez écrire...mais libre à vous de sortir du cadre, c'est votre livre à vous. 

Mon livre du bonheur n'est pas un journal intime, il est un livre qui me fait du bien à n'importe quelle page que je l'ouvre.

Si ça vous tente, en attendant que je fasse un ou plusieurs billets sur mon livre perso, je vous propose le modèle écrit en e-book ici :


Je vous souhaite une bonne lecture, et puis surtout, prenez le temps de vous faire un joli livre.

Séverine.

Pourquoi seulement 0.99 cts ?

On va dire que c'est mon cadeau de Noël un peu en avance...et puis ce sera aussi mon cadeau de bonne résolution pour la nouvelle année qui s'annonce. N'hésitez pas à l'offrir ou a partager l'idée ! 

mercredi 16 novembre 2016

Le pouvoir des mots

Un mot, ce n'est jamais anodin. 
Un mot, ça peut faire du mal et ça peut aussi, heureusement, faire du bien. 

Malheureusement, j'ai cette sensation étrange que les mots qui blessent sont devenus la norme...
Il n'y a qu'à voir ceux employés par certains lors de campagne électorale. 
Il n'y a qu'à voir ceux employés par certains sous couvert d'humour.
A l'ère de l’ultra-médiatisation, les mots se font violents, grossiers, blessants, humiliants pour faire le buzz (?).

Parfois dans la vie de tous les jours, cela peut arriver de se retrouver confronter à des gens qui se permettent des mots qui font mal à entendre que ce soit sur nous ou sur leur vision des choses.Comment leur dire qu'ils nous ont mis à terre avec leurs mots sans rentrer dans leur jeu de mauvais mots ?

Je n'ai pas la réponse.

J'essaie à mon niveau, simplement, d'appliquer la phrase écrite ci-dessous :


Séverine.

lundi 14 novembre 2016

Sharon Nowlan

Je ne sais plus comment j'ai découvert son univers artistique...peu importe...la poésie qui dégage de chacune de ces œuvres est telle, qu'une fois que l'on a posé le regard sur l'une d'elle, on ne l'oublie pas.

C'est tellement beau..
C'est tellement poétique...
Cela fait tellement de bien à l'âme que je ne peux pas m'empêcher de vous faire partager ma découverte.




Si vous avez envie envie de savoir qui est cette artiste, je vous mets un lien ici.

Si vous avez envie de voir d'autres "tableaux", vous n'avez plus qu'à taper son nom sur votre moteur de recherche...et puis rêver d'aller ramasser des cailloux vous aussi.(Moi, c'est l'effet que cela me fait en tous les cas!)

Séverine.


Vous pouvez me suivre également sur https://www.facebook.com/LatelierDuneMamanDeTribu/



jeudi 10 novembre 2016

Laisser les émotions nous traverser

A l'approche du 13 novembre, 
avoir envie d'un moment de recueillement en mémoire des victimes, 
avoir envie d'un moment de recueillement par respect pour les blessés et pour les familles touchées par la perte d'un être aimé.

A l'approche du 13 novembre, avoir envie de prendre de la hauteur et,
voir à quel point le monde est vraiment meurtri physiquement à certains endroits de la planète,
voir à quel point certains des habitants de cette planète sont meurtris dans leur âme la plus profonde et se croient plus malheureux que tout le monde ailleurs. Tout ça parce qu'ils n'ont pas accédé à leur part de rêve. 

Leur part de rêve ?

Je suis tellement triste pour eux. S'ils savaient que leur part de rêve c'est en eux qu'ils l'ont, comme nous tous, ce n'est en aucun cas le plus de matériel qui leur apportera.

Ma part de rêve à moi, c'est d'avoir un endroit où dormir, de quoi manger et m'habiller (le plus simplement possible) et puis c'est aussi d'avoir mes enfants près de moi, des ami(e)s, des compétences à transmettre, des connaissances à découvrir, un rayon de soleil qui me réchauffe l'hiver, un coin d'ombre l'été, regarder la lune chaque soir avant de m'endormir, observer mes chats...tellement de choses qui sont là, tout près de moi et qui sont à la portée de tous. Nous avons la chance de ne pas vivre dans un pays en guerre, nous avons la chance de ne pas avoir à fuir...pourquoi est ce si difficile pour certains de ne pas se contenter de ce bonheur là ?

A l'approche du 13 novembre, avoir envie de me rapprocher un peu plus de l'essence de la vie, d'en voir sa richesse et toutes les opportunités qu'elle nous offre.

Et puis maintenant il faut gérer également le choc du 9 novembre...comme si le souvenir du 13 n'était déjà pas assez douloureux comme ça.

Je suis pleine d'émotions, pas forcément très très positives...je vais donc les laisser passer...besoin de me recentrer, de me ressourcer sur un point de lumière.

Vous trouvez, vous aussi, qu'il y a de plus en plus de dates où les sentiments d'impuissance et d'incompréhension nous envahissent ?

Pourtant, il y en a eut des événements qui ont transporté nos cœurs et nos âmes :
- la chute du mur de Berlin, un 9 novembre aussi, oh, souvenez vous de cette émotion gigantesque qui nous envahissait tous à l'époque et,
- l'élection d'Obama, un 4 novembre, souvenez-vous aussi, c'était tellement incroyable !

Vous voyez c'est de ça dont j'ai besoin en ce moment, prendre le temps et le recul pour voir les belles choses qui se sont passés et qui se passent. Retrouver le goût d'y croire, retrouver l'étincelle d'enthousiasme...parce que cela ne peut pas être autrement.

Séverine.

Vous pouvez me suivre également sur https://www.facebook.com/LatelierDuneMamanDeTribu/

mardi 8 novembre 2016

Se poser les bonnes questions.

Et si, dans notre façon d'aborder la vie, tout n'était que question à se poser et action à faire...
Vous voulez des exemples ? Les voilà :

J'ai l'impression de rater tout ce que j'entreprends. 
Qu'est ce que je ne fais pas pour réussir dans ma vie ?

Je suis malheureuse dans ma vie de couple. 
Qu'est ce que je peux faire pour améliorer les choses ?

Je suis célibataire et j'ai envie de partager ma vie avec quelqu'un qui me fasse du bien. 
Qu'est ce que je peux faire pour trouver un partenaire ?

J'ai quelques ou plusieurs kilos en trop. 
Qu'est ce que je peux changer dans ma façon de m'alimenter pour commencer à m'alléger ? Qu'est ce que je peux faire comme activité physique pour aider mon corps à s'alléger ?

J'ai pas le moral.
Qu'est ce que je peux faire pour que cela aille mieux ?

Je me sens dépassée par toutes mes obligations familiales. 
Qu'est ce que je peux faire pour me simplifier la vie ?

Je suis horrifiée par tout ce qui se passe dans les pays en guerre. 
Qu'est ce que je peux faire ?

Je suis fatiguée de voir tous ces politiciens se battre pour accéder au pouvoir.
Qu'est ce que je peux faire pour changer ça ?

J'ai conscience qu'il faut changer notre façon de consommer pour le bien de la planète.
Qu'est ce que je peux faire, moi, à mon petit niveau ?


Je dois arrêter de dire que c'est de la faute des autres.
Je dois arrêter de râler.
Je dois accepter, et ce n'est pas la chose la plus facile, d'être responsable des choix que j'ai fait dans ma vie. Si je ne suis pas satisfaite, il ne tient qu'à moi pour changer le cours des choses.

Quant aux guerres, aux catastrophes climatiques, et leurs conséquences, essayer, même à mon petit niveau, de faire un petit quelque chose selon mes croyances ou/et mes moyens...


Séverine.

Edit du 9 novembre : Le résultat des élections américaines vient de tomber ! Je vous avoue être prostrée...je vous avoue me poser beaucoup de questions...Agir ? là, tout de suite...à part être dans l'acceptation d'un fait établi, je ne vois pas quoi faire d'autre...si, me rendre compte que je ne comprends décidément rien à rien. 







dimanche 6 novembre 2016

A petit pas


Vous aussi, parfois, vous ne savez pas ou plus par où commencer ?

Il suffit souvent de pas grand chose pour retrouver le goût de continuer.

Cela peut être un petit geste,

cela peut être un temps supplémentaire que l'on s'accorde,

cela peut être aussi un petit pas.

Parfois, quand notre tête est pleine de tout, rien ne vaut d'aller faire quelques pas...il y a toujours un chemin à prendre tout près de nous.

Séverine.




vendredi 4 novembre 2016

Avant le déluge

C'est un documentaire  accessible gratuitement jusqu'à la fin de la semaine qu'il faut absolument voir.
C'est un documentaire à bien écouter afin de se mettre à agir...même si c'est peut être trop tard. Mais j'aime à penser que c'est toujours possible...que tout est toujours possible.

http://www.natgeotv.com/fr/programmes/natgeo/avant-le-deluge/videos/before-the-flood-france-avant-le-deluge-1



Séverine.

jeudi 3 novembre 2016

Insomnie, mon amie.

Elle s'invite toujours par surprise.
On se réveille dans la nuit, après un rêve ou pas...on regarde l'heure, comme ça pour voir...et puis, on se rend compte qu'il n'est que 1h30,  2h30, 3h30 ou 4h30...cela dépend de l'heure à laquelle on s'est couché.
On souffle...un peu exaspéré...on lui dit : "Encore ? c'est un peu tôt tu ne trouves pas ? Et là, on calcule le nombre d'heures que l'on a dormi.

4h.

C'est pas si mal, de bien dormir 4 heures.
On se connaît, on sait que c'est faisable de tenir une journée avec 4 heures de sommeil.

Bon, pour le fun, on essaie de se rendormir.
On tourne à droite.
On tourne à gauche dans le lit.
On cale sa tête sur l'oreiller.
Et là,
on commence à réfléchir à un point en particulier.
C'est là que c'est foutu !
Oui, je sais que vous savez de quoi je parle.
Pas besoin d'explication, n'est ce pas ?

Avec le temps,
j'ai appris à aimer l'insomnie.
C'est du temps en plus dans la vie.
C'est du temps en plus pour lire, pour écrire, pour réfléchir calmement.
La nuit possède un silence, une atmosphère propre à elle même...c'est reposant, c'est comme si c'était un moment hors du temps.

On peut se lever pour s'installer dans son fauteuil, emmitouflé dans un bon gilet doux et chaud si c'est l'hiver.
On peut s'installer tranquillement dans son lit et se plonger dans un livre (s'il n'y a personne à côté dans le lit, bien sûr).
On peut se faire une tisane chaude avec une cuillère de miel.
On peut répondre à ces mails en retard.
On peut rattraper tous les retards administratifs.
On peut faire tranquillement la ou les listes de ce que l'on a à faire.
On peut rejoindre les autres insomniaques sur les réseaux sociaux.
On peut prendre le temps de pratiquer la relaxation, voire des assouplissements tout doux...
Allumer la télé ? Non, ou alors pour regarder des émissions intéressantes en replay.

Moi, je vous le dis, l'insomnie, c'est du temps gagner sur la vie.
C'est du temps en plus, comme ça gratuit !
Alors il faut en profiter à fond.

La fatigue ?
Quelle fatigue ?
Il suffit de faire ce que vous aimez faire, et la fatigue s'effacera d'elle même. J'ai lu dernièrement que la pire fatigue qui soit, c'est l'ennui.

En cas de grosse fatigue la journée, il y a toujours les bienfaits de la sieste de 5 voire 10 minutes ?
Vous connaissez ? 
Non.
Et bien je vous conseille d'essayer...


Séverine.

Billet écrit par une belle nuit d'insomnie.